L'ancienne version du Notre Père
Ancienne version du Notre Père :
La nouvelle version du Notre Père est entrée en vigueur le 3 décembre 2017 suite à une décision de la Conférence des Évêques de France du 31 mars 2017.
Dans l'ancienne version, on disait :
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous soumet pas à la tentation
mais délivre-nous du Mal.
La nouvelle version est plus précise
La nouvelle version du Notre Père a pour but de lever une ambiguïté présente dans la version antérieure ci-dessus. En effet, "ne nous soumet pas à la tentation" pouvait laisser penser que Dieu était tentateur et que c'est lui qui nous tentait. Or bien sûr, il n'est est rien. En récitant "Ne nous laisse pas entrer en tentation", on demande à Dieu de nous aider à ne pas chuter et à ne pas succomber aux pièges du péché.
En outre, cela reprend mot pour mot la phrase de Jésus à Getsemani :
Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation (Mat 26, 41)
Et plus œcuménique
L'Église Protestante de France (Epudf) a acté en anticipation (en 2016) l'utilisation de la même traduction catholique par souci d'œcuménisme : elle recommande à l'issue d'un de ses synodes "aux paroisses et Églises locales d’utiliser pour la 6e demande, la version « ne nous laisse pas entrer en tentation » retenue pour les Eglises catholiques francophones".